À mi-chemin entre la berline et le break, la Dacia C-Neo incarne le symbole des nouvelles stratégies envisagées par le constructeur automobile de Pitesti.

Dacia est prête à dynamiser le marché avec une voiture qui aspire à surprendre tout le monde et à renouveler le catalogue du constructeur automobile roumain. Le projet est encore en cours, mais les premiers rendus ont déjà suscité des commentaires positifs, et les informations diffusées laissent entrevoir de grandes ambitions de la part de la marque.

Patrice Lévy-Bencheton, directeur de la performance produit de l’entreprise, avait annoncé sa volonté de diversifier les produits, ouvrant ainsi les portes à un nouveau segment. L’objectif est donc également de se défaire de la réputation d’une marque bon marché ne proposant que des voitures à prix populaires, pour cibler une clientèle plus aisée.

Lévy-Bencheton avait précisé que Dacia envisageait de créer « une voiture polyvalente avec une bonne autonomie », en continuant de s’appuyer sur la technologie électrique. Diversifier, mais aussi « proposer quelque chose de différent à nos clients » : voilà l’idée sous-jacente au projet C-Neo. Bien que peu de détails techniques soient encore connus, selon les plans de l’entreprise, elle devrait faire ses débuts en 2026 et sera probablement équipée du groupe motopropulseur Full-Hybrid de Renault.

À ce stade, il n’existe pas encore d’images officielles de la voiture qui, néanmoins, devrait probablement être basée sur la Sandero, le modèle phare de la marque aux excellents chiffres de vente.

Rappelons que Dacia est née en 1966 à Pitesti, en Roumanie, et a commencé à produire des voitures dérivées de différents modèles Renault, tels que la 110 et la 1300, dans les années 1960. Ses voitures ont immédiatement rencontré un grand succès en Allemagne, puis à l’étranger. Dacia est ainsi devenue une marque reconnue en Europe et au-delà, continuant son succès jusqu’aux années 90.