Alors que l’Algérie a assemblé prés de 180.000 véhicules en 2018, pour une facture d’importation de kits CKD/SKD a atteint les 3 milliards de dollars contre 1,67 milliard de dollars en 2017 (concerne uniquement les véhicules de tourisme/chiffres CNTSID), le gouvernement décide de fixer les quotas d’importation des kits d’assemblages. Les constructeurs ont été informé par courrier de leurs quotas.

Alors que le débat tourne autour de la possibilité de réouverture des importations des véhicules d’occasions de moins de 3 ans pour les particuliers, le gouvernement, qui travaille depuis quelques semaines l’établissement de nouvelles mesures afin de réduire la facture d’importation des kits d’assemblages des véhicules neufs, vient de prendre une décision très déterminante quant au développement et l’avenir du secteur, en instaurant des quotas limités d’importations des kits SKD/CKD destinés au montage automobile, cela concernera tous les constructeurs actifs sans exception.

Encore une décision contradictoire prise par un gouvernement de transition, puisque l’objectif annoncé par le gouvernement précédent était d’arriver à assembler entre 400.000 et 500.000 véhicules à l’horizon 2021.