L’équipe d’avocats travaillant sur le dossier Stellantis concernant les problèmes des moteurs 1.2 PureTech a réussi à rassembler plus de 1 000 participants.

En effet, une action collective est en cours de préparation à l’encontre du constructeur français en raison des multiples problèmes mécaniques rencontrés par de nombreux propriétaires des moteurs 1.2 PureTech, présents notamment dans des véhicules Peugeot, Citroën et DS. Aujourd’hui, cette action a atteint son objectif de réunir 1 000 participants.

L’année en cours n’a pas été de tout repos pour la marque au lion. En 2023, Peugeot a été principalement affecté par de nombreuses campagnes de rappel dues à des dysfonctionnements constatés sur divers modèles. Deux ans après un rappel important lancé en janvier 2021 pour 220 000 véhicules fabriqués entre 2013 et 2017, un second rappel a été effectué à la fin de l’année 2022 par Citroën, DS et Peugeot pour les véhicules équipés du moteur 1.2 Puretech Turbo. Aujourd’hui, ces problèmes continuent d’attirer l’attention ! En France, 134 170 véhicules sont concernés, tandis qu’en Allemagne, le ministère des Transports mentionne 330 973 exemplaires dans le monde entier.

De son coté, Peugeot reconnaît que « certains clients peuvent constater une dégradation de la courroie de distribution due à un vieillissement prématuré de l’huile ». Il exige, de ce fait, « un respect de l’intervalle d’entretien de l’huile » et « l’utilisation de l’huile adéquate pour préserver l’état de la courroie de distribution ».

En France, l’action collective engagée contre le géant automobile, défendue par les avocats Christophe Lèguevaques, Pierre Delivret et Jérémy Bousquet, a dépassé jeudi 30 octobre le seuil des 1 000 participants. Il est important de noter que les inscriptions à l’action collective « Stellantis PureTech » restent ouvertes jusqu’au 31 décembre. Cette participation requiert un paiement de 159€, auxquels pourraient s’ajouter d’autres frais si les procédures se prolongent.