L’affaire du « Motorgate » refait surface, suscitant l’indignation des propriétaires de véhicules des marques telles que Renault, Dacia et Nissan.

En effet, plusieurs dizaines d’entre eux ont rencontré des problèmes de moteur, les poussant à engager des poursuites judiciaires devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Les victimes du « Motorgate » ont rédigé une lettre commune adressée au président de la République, aux ministres de l’Économie et de la Transition écologique, ainsi qu’aux groupes Renault. Les victimes du « Motorgate » pointent du doigt, comme l’a rapporté Le Parisien, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui d’après eux n’a pas rempli pleinement son rôle de protection des consommateurs.

En réalité, une enquête préliminaire est en cours à la suite d’une plainte déposée le 5 juin 2023 auprès du procureur de la République de Nanterre contre Renault, Dacia et Nissan. De leur côté, le groupe français a interjeté appel et continue de s’opposer à la communication des documents demandés, un argument qui sera présenté lors d’une audience prévue le 29 novembre 2023 devant la Cour d’appel de Versailles. Dans ce contexte, une réunion devrait être organisée mi-novembre 2023 entre le parquet et les représentants des automobilistes. Il est à noter qu’à ce jour, 1 425 plaignants se sont inscrits via sur la plateforme MyLeo pour participer à la deuxième phase de l’action collective, toutefois, les inscriptions resteront ouvertes jusqu’au 31 décembre 2023.

Par ailleurs, le président de l’association des Victimes du « Motorgate » Olivier Blanchet a initié une action particulière. Le breton Il a entamé un véritable « Tour de France » pour rencontrer les personnes touchées par le « Motorgate » et donner la parole aux conducteurs concernés. Rappelons que ces dysfonctionnements sont spécifiquement liés au moteur 1,2 TCe, qui a été installé sur environ 400 000 véhicules produits entre octobre 2012 et juin 2016, dont 133 050 en France.