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mardi, octobre 21, 2025
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    Stellantis : une rentrée explosive et un leadership assumé sur l’hybride

    En septembre 2025, Stellantis s’offre un net rebond sur le marché européen. Le groupe a vu ses ventes de voitures particulières grimper de 11,5 % dans la zone UE30. Une progression qui conforte son rôle central dans un secteur automobile en pleine mutation.

    Un trimestre sous haute tension, mais maîtrisé

    Malgré un environnement économique instable, le géant franco-italo-américain continue de tirer son épingle du jeu. Les marques Citroën, Fiat et Opel affichent une belle dynamique. Chacune d’elles contribue, à sa manière, à cette progression. Citroën en tête, avec un gain de 0,3 point de part de marché. De quoi maintenir le cap face à des concurrents de plus en plus agressifs.

    Sur le trimestre, 422 000 voitures particulières ont trouvé preneur. Une performance qui, au-delà des chiffres, témoigne d’un équilibre rare entre stratégie produit, positionnement prix et gestion des volumes.

    L’hybride, levier de croissance

    Les Citroën C3 et C3 Aircross, la Fiat Grande Panda et l’Opel Frontera affichent des carnets de commandes pleins. Ces modèles ont fait basculer le groupe dans une nouvelle dimension, celle du leadership sur l’hybride. Avec 15,2 % de part de marché, Stellantis s’impose comme numéro un européen sur ce segment, soit un bond de 4,1 points en un an.

    L’Italie, toujours moteur du groupe

    Derrière cette réussite, certains marchés jouent un rôle clé. L’Italie, notamment. Dans son fief historique, Stellantis enregistre une hausse de 2,8 % sur un an. Pas vraiment une surprise : la Fiat Panda continue de régner sans partage sur le segment A. Une légende qui résiste au temps, à la mode, et même à la transition électrique.

    Et ce n’est pas tout. Les Citroën C3, Opel Corsa et Peugeot 208 restent parmi les modèles les plus vendus du segment B. Même constat côté SUV : les Peugeot 2008 et 3008 se maintiennent solidement dans le top 5. Autant dire que Stellantis occupe tous les étages du podium.

    Trois nouveautés pour garder le rythme

    L’année 2025 marque aussi un tournant industriel. En quelques mois, le groupe a lancé trois modèles phares : la nouvelle Citroën C5 Aircross, la DS N°8 et un Jeep Compass restylé. Et ce n’est qu’un début. Stellantis prévoit dix nouveautés sur l’année, une offensive produit rare à cette échelle.

    L’idée : occuper le terrain, maintenir l’attention et consolider ses positions face aux géants allemands et asiatiques.

    Des commandes en forte hausse

    Les chiffres internes confirment cette dynamique. « Nous constatons une forte progression des commandes, notamment sur le segment B2C, en hausse de 22 % sur un an », a déclaré Luca Napolitano, Chief Commercial Operations Officer du groupe.
    Un signe encourageant pour la fin d’année, alors que la demande privée reprend timidement après plusieurs mois d’attentisme.

    Sur le trimestre, Stellantis affiche une croissance de 4,4 points, atteignant 422 000 voitures particulières vendues. Une tendance qui pourrait se prolonger, portée par le succès des modèles compacts et hybrides.

    Stellantis conforte sa place de numéro deux européen

    Au total, la part de marché globale de Stellantis atteint 15,4 % dans l’UE, toutes catégories confondues. Avec 549 000 véhicules vendus au troisième trimestre (voitures particulières et utilitaires), le groupe reste deuxième constructeur européen, devant son principal rival, désormais distancé.

    Une position que le groupe doit à une stratégie équilibrée, loin des excès et des effets de mode. Stellantis avance pas à pas, préférant la constance à la précipitation. Et dans un marché européen de plus en plus complexe, cette méthode pourrait bien être la clé du succès durable.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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