Plusieurs milliers d’ouvriers de l’usine Dacia ont participé à un rassemblement de protestation organisé contre la dégradation des conditions de vie en Roumanie. Les revendications des manifestants sont principalement de nature économique et s’adressent au gouvernement roumain, rapporte le site francuskie.pl.

Le rassemblement à Mioveni a été organisé par le Syndicat des travailleurs de l’usine automobile Dacia, en collaboration avec la fédération IndustriAll BNS et le Bloc syndical national, dans le cadre de la campagne : mettre fin à la crise du coût de la vie – augmenter les salaires et les bénéfices fiscaux. Les syndicats n’ont pas l’intention de bloquer le fonctionnement de l’usine Dacia pour le moment, car la protestation est dirigée contre la politique du gouvernement.

Dacia est l’un des plus gros employeurs de Roumanie. Les syndicats sont actifs dans l’usine et ils sont d’ores et déjà en dialogue avec le conseil d’administration sur les augmentations de salaire. Une grève d’avertissement a récemment eu lieu à l’usine pour accélérer les pourparlers qui duraient depuis plusieurs mois. 

Il convient de mentionner que la Roumanie est confrontée dernièrement à une crise économique croissante et à une augmentation du coût de la vie. L’inflation affecte profondément le pouvoir d’achat de la société. Les principales revendications des travailleurs protestataires sont, avant tout, une augmentation du salaire minimum et des autres éléments de rémunération. 

Ces centaines d’employés continueront à manifester pour des salaires plus élevés, critiquant durement la hausse de l’inflation, mais aussi pour la mise à niveau de leurs contrats de travail. Par conséquent, les délais de livraisons des modèles produits dans l’usine de Mioveni en Roumanie, en l’occurence Duster, Jogger et Sandero risquent d’être gravement perturbés. 

Dacia : Aramco et Geely rachètent l’usine de Mioveni ?

Le chinois Geely Automobile Holdings et le groupe pétrolier public saoudien Aramco négocient pour acquérir respectivement 40 % et 20 % des parts de la future unité de moteurs à combustible fossile de Renault, qui comprendra l’usine automobile Dacia en Roumanie (Mioveni Mechanical Plant) ainsi que des centres d’ingénierie de plusieurs pays, dont celui de Roumanie, rapporte le site roumain profit.ro.

En effet, des pourparlers sont toujours en cours avec d’autres partenaires, selon Reuters. Geely possède la marque suédoise Volvo et contrôle également une participation de 10 % dans Mercedes-Benz.

Par ailleurs, le partenaire de l’alliance Renault, le constructeur automobile japonais Nissan, n’a pas l’intention de prendre une participation dans l’unité des moteurs à combustion, ont déclaré des sources à Reuters.