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dimanche, mars 16, 2025
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    F1 GP Australie : Isack Hadjar vit un cauchemar dès son premier Grand Prix de F1 !

    Le rêve de Isack Hadjar en Formule 1 a tourné au cauchemar ce dimanche lors du Grand Prix d’Australie. Le jeune pilote français, pourtant bien placé en 11e position sur la grille après des qualifications prometteuses, n’a même pas pu prendre le départ de la course. Une erreur dans le tour de formation, sur une piste détrempée, a précipité sa monoplace dans le mur, mettant un terme prématuré à son week-end.

    Un départ tragique

    Dès les premiers virages du tour de formation, Isack Hadjar a perdu le contrôle de sa Racing Bulls. Chaussé de pneus intermédiaires, comme la majorité des pilotes, le Français a été victime d’un tête-à-queue spectaculaire. Sa monoplace a violemment percuté le mur, endommageant l’aileron arrière et le contraignant à l’abandon.

    Cet incident a immédiatement relancé la procédure de départ, plongeant l’équipe Racing Bulls dans la désolation. Pour Hadjar, qui faisait ses grands débuts en F1, cette sortie de piste est un coup dur. « Je suis juste gêné et désolé pour l’équipe », a-t-il confié à Canal+, visiblement affecté par cet échec inattendu.

    Anthony Hamilton, un réconfort inattendu

    Dans ce moment de détresse, Isack Hadjar a trouvé du réconfort auprès d’une figure inattendue : Anthony Hamilton, le père de Lewis Hamilton. Présent à Melbourne, Anthony a spontanément approché le jeune pilote français pour lui apporter son soutien.

    « Dès que j’ai vu ce qui est arrivé à Isack, je me suis vraiment senti mal pour lui, ça m’a brisé le cœur », a déclaré Anthony Hamilton. « Je sais à quel point c’est difficile pour ces jeunes pilotes de F1. Vous arrivez sur votre premier Grand Prix avec toute cette pression, mais au final, rien ne se passe. Ça doit être l’un des sentiments les plus horribles du monde. J’avais vraiment mal pour lui. Je voulais juste lui faire un câlin, je me suis comporté avec lui comme un père. »

    Une attention qui a touché Hadjar, reconnaissant de ce geste de solidarité. « Ce que m’a dit le père de Lewis ? Il sait ce que c’est de vivre des moments durs. C’est gentil de sa part, ça fait du bien d’avoir quelqu’un comme ça pour te réconforter. »

    Un week-end prometteur gâché

    Avant cet incident, Isack Hadjar avait pourtant impressionné lors des qualifications. En se hissant en 11e position sur la grille, il avait démontré son potentiel et suscité l’espoir d’un bon résultat pour son équipe. « Je savais qu’il fallait mettre le plus de température. C’est une erreur… je n’en reviens pas », a-t-il ajouté, déçu de ne pas avoir pu concrétiser ses efforts.

    Pour Racing Bulls, l’abandon de Hadjar est une déception supplémentaire dans une saison qui commence difficilement. L’équipe espérait marquer ses premiers points avec ce jeune talent, mais devra désormais se tourner vers le prochain Grand Prix pour se rattraper.

    La F1, une école de résilience

    Ce coup dur rappelle à quel point la Formule 1 peut être impitoyable, surtout pour les rookies. Isack Hadjar, âgé de seulement 20 ans, devra faire preuve de résilience pour surmonter cette épreuve. Comme l’a souligné Anthony Hamilton, les débuts en F1 sont souvent semés d’embûches, mais ces moments difficiles forgent les grands pilotes.

    Le prochain rendez-vous est fixé au dimanche 23 mars à Shanghai, en Chine. Pour Hadjar, ce sera l’occasion de tourner la page et de prouver qu’il a la force mentale pour rebondir. En attendant, l’image de ce jeune pilote réconforté par le père d’une légende de la F1 restera l’un des moments les plus émouvants de ce Grand Prix d’Australie.

    Une leçon de vie pour Hadjar

    Si Isack Hadjar a vécu un véritable cauchemar à Melbourne, cette expérience pourrait bien devenir une étape clé de sa carrière. Soutenu par son équipe et par des figures bienveillantes comme Anthony Hamilton, le jeune Français a déjà montré qu’il avait le talent pour briller en F1. Reste maintenant à transformer l’essai et à prouver que cette déconvenue n’est qu’un mauvais souvenir sur le chemin de la gloire.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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