La Roumanie octroie une aide d'État de 130 millions d'euros au Groupe Renault
La Roumanie octroie une aide d'État de 130 millions d'euros au Groupe Renault

Le gouvernement roumain vient de franchir un pas décisif dans son soutien à l’industrie automobile. Cette décision marque un tournant significatif pour l’économie du pays.

Le ministère des Finances roumain a débloqué des fonds pour sept projets d’investissement majeurs. Ces projets concernent trois entreprises du Groupe Renault implantées sur le territoire national.

L’investissement total s’élève à plus de 2,242 milliards de lei roumains, soit environ 450 millions d’euros. Cette initiative promet la création de 1 478 nouveaux emplois dans le pays.

L’aide d’État accordée atteint un montant maximal de 644,55 millions de lei, équivalent à 129,4 millions d’euros. Ces chiffres témoignent de l’engagement fort du gouvernement envers le secteur automobile.

Ces projets auront un impact direct sur le développement régional, affirme le gouvernement. Ils généreront plus de 1,247 milliard de lei en taxes et impôts pour les caisses de l’État.

À ce jour, cinq des sept projets d’investissement ont déjà été menés à terme. Leur valeur cumulée s’élève à 1,438 milliard de lei.

Ces cinq projets achevés ont déjà créé 1 178 emplois dans le pays. L’aide d’État versée pour ces réalisations s’élève à 436 millions de lei.

Le ministre des Finances, Marcel Boloș, s’est rendu au Centre Technique de Titu du Groupe Renault. Cette visite souligne l’importance stratégique de ce site pour la recherche et le développement en Europe.

Lors de sa visite, le ministre a évoqué de nouvelles mesures de soutien au secteur automobile. Il propose notamment une déduction fiscale pour les dépenses de recherche et développement dès 2024.

Cette mesure concernerait même les entreprises soumises à l’impôt minimum sur le chiffre d’affaires. Le projet attend l’approbation de la coalition gouvernementale avant d’être présenté.

Le ministre a également discuté avec la direction de Renault des défis actuels de l’industrie automobile. Les futurs projets d’investissement du groupe en Roumanie ont été au cœur des échanges.

Les deux parties ont souligné la nécessité de mesures supplémentaires pour stimuler la recherche. L’accent est mis sur les industries développant de nouvelles technologies.

La visite a inclus une présentation des dernières innovations technologiques du centre de Titu. Les projets de recherche en cours y ont également été détaillés.

Pour le ministre, Dacia-Renault est un exemple de bonnes pratiques et un investisseur majeur. Il souligne l’effet multiplicateur de tels investissements sur le développement régional.

Cette collaboration entre l’État roumain et Renault illustre une stratégie de croissance économique ambitieuse. Elle pourrait servir de modèle pour d’autres pays cherchant à attirer des investissements majeurs.

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