Max Verstappen ne domine pas seulement la Formule 1 sur la piste. Avec un revenu annuel de 75 millions de dollars selon Forbes, le quadruple champion du monde hollandais écrase également la concurrence en termes de rémunération, creusant un écart considérable avec ses poursuivants.
La structure de ses gains illustre la récompense du succès : 60 millions de dollars de salaire fixe, complétés par 15 millions de primes de performance. Une somme qui le place loin devant Lewis Hamilton, dont les 57 millions de dollars (55 millions de salaire et 2 millions de primes) reflètent davantage son statut historique que ses résultats récents.
La surprise vient de Lando Norris, qui complète le podium avec 35 millions de dollars. Le jeune Britannique de McLaren voit ses performances récompensées avec 23 millions de primes pour seulement 12 millions de salaire fixe, démontrant l’importance croissante des résultats dans la rémunération des pilotes.
Le vétéran Fernando Alonso maintient son rang avec 27,5 millions de dollars, tandis que Charles Leclerc, malgré une saison en demi-teinte chez Ferrari, conserve une place dans le top 5 avec 27 millions de dollars. La jeune garde est bien représentée avec George Russell (23 millions) et l’impressionnant rookie Oscar Piastri (22 millions).
La France peut se réjouir de voir Pierre Gasly intégrer ce top 10 prestigieux. Le pilote Alpine ferme la marche avec 12 millions de dollars, dont 10 millions de salaire fixe, une reconnaissance de son expérience et de sa régularité.
Ce classement révèle une tendance intéressante : les jeunes pilotes comme Norris et Piastri voient une part importante de leur rémunération liée aux performances, tandis que les pilotes établis comme Hamilton et Alonso bénéficient de salaires fixes plus élevés.
La hiérarchie des salaires reflète également les rapports de force entre les écuries. Red Bull domine avec Verstappen, suivi de Mercedes et McLaren, tandis que Ferrari maintient deux pilotes dans le top 10 malgré des résultats en deçà des attentes.
Ces chiffres impressionnants soulignent l’attractivité persistante de la F1, même si l’écart entre le plus haut et le plus bas salaire du top 10 (63 millions de dollars) pose question sur l’équité de la répartition des revenus dans le sport.