Le chinois Geely Automobile Holdings et le groupe pétrolier public saoudien Aramco négocient pour acquérir respectivement 40 % et 20 % des parts de la future unité de moteurs à combustible fossile de Renault, qui comprendra l’usine automobile Dacia en Roumanie (Mioveni Mechanical Plant) ainsi que des centres d’ingénierie de plusieurs pays, dont celui de Roumanie, rapporte le site roumain profit.ro.
En effet, des pourparlers sont toujours en cours avec d’autres partenaires, selon Reuters. Geely possède la marque suédoise Volvo et contrôle également une participation de 10 % dans Mercedes-Benz.
En mai, le PDG du groupe Renault, Luca de Meo, a révélé aux actionnaires qu’un audit avait montré que la séparation des activités dédiées aux véhicules électriques avait un grand potentiel. Selon l’annonce officielle de Renault, l’intention de séparer les activités concerne plusieurs unités de production de moteurs thermiques du groupe, dont l’usine mécanique de Mioveni, ainsi que des centres d’ingénierie dans plusieurs pays, dont celui de Roumanie. Renault a déclaré qu’il formerait « un leader mondial de la filière mécanique au service de l’industrie automobile », en référence aux activités et technologies liées aux moteurs et transmissions thermiques et hybrides.
Par ailleurs, le partenaire de l’alliance Renault, le constructeur automobile japonais Nissan, n’a pas l’intention de prendre une participation dans l’unité des moteurs à combustion, ont déclaré des sources à Reuters.
Sur un autre registre, les actionnaires de Renault ont approuvé la rémunération des dirigeants de l’entreprise, Luca de Meo étant payé 4,74 millions d’euros pour les résultats de 2021, sa première année à la tête de l’entreprise. Le salaire perçu par Meo est supérieur à celui de son prédécesseur, Thierry Bolloré, qui ne dépassait pas 2 millions d’euros, mais il est inférieur à celui que percevait Carlos Ghosn depuis plusieurs années, à savoir environ 7 millions d’euros annuels.