De nouvelles réglementations telles que GSR2 et Euro 7 vont pousser les prix encore plus haut, affirme le numéro 1 de la marque roumaine Denis Le Vot, dans une interview accordée au site europe.autonews.com.

Les prix des voitures neuves en Europe ont fortement augmenté ces dernières années, mais ce n’est qu’un début, selon Deni Le Vot, PDG de Dacia. Avec l’application de la future norme environnementale Euro 7, la hausse des prix va s’accentuer, a précisé le dirigeant français dans un entretien publié par AN Europe.

Dans ce sens, le Vot cite, en guise d’exemple, le segment des crossovers compacts, où il y a dix ans le prix moyen était d’un peu plus de 20.000 euros, tandis qu’actuellement il est de 33 000 euros. « Avec l’Euro 7, ce sera beaucoup plus élevé en raison d’un contrôle encore plus strict des émissions », a déclaré Le Vot, ancien responsable de Renault dans la région de l’Europe de l’Est.

Par ailleurs, rappelons que le Dacia Duster dans sa version d’entrée de gamme a déjà vu son prix s’envoler en Pologne, pas moins de 13.000 zlotys en quelques semaines, soit 2.750 euros.

Sur le marché français, rappelons que Dacia a annoncé de nouveaux tarifs en vigueur depuis le 1er mars. Ces derniers sont supérieurs d’au moins 300 euros. La Sandero la moins chère coûte désormais 10.490 euros, soit une augmentation de 500 €. La déclinaison Stepway, produite en Roumanie, voit son prix augmenter de 300 euros.

Dacia Spring, de son coté, ne déroge pas à la règle. Le premier véhicules 100 % électrique du constructeur roumain voit son prix grimper de quelques centaines d’euros, en Europe, et jusqu’à 1000 euros, sur le marché roumain.