Le prochain véhicule électrique de la marque roumaine ne vise pas une autonomie longue ou une recharge rapide, mais un prix abordable !
Après le succès du lancement de la Dacia Spring EV en Europe en 2021 (avec maintenant environ 120 000 unités vendues dans la région), la société roumaine se concentre sur l’électrification de ses modèles existants tout en maintenant des coûts bas grâce à l’utilisation de l’architecture existante. Le Vot évoque la stratégie « À La Dacia », qui repose sur une forte utilisation de la technologie et du savoir-faire du Groupe Renault. Ainsi, la réduction du poids sera essentielle pour réduire les coûts, ce qui signifie que la Sandero pourrait accueillir une batterie de taille plus réduite.
L’arrivée de la nouvelle génération de Dacia Sandero est prévue « en 2027 ou 2028 », selon le PDG de la marque, Denis Le Vot. Cette toute nouvelle Sandero « sera présente jusqu’en 2034 ou 2035 » et servira de porte-étendard ainsi que comme un premier pas vers une gamme entièrement électrique. La version électrique de la Sandero sera donc la réponse de Dacia à la Renault 5.
De son coté, le directeur des ventes et du marketing, Xavier Martinet, a déclaré au site anglais Autocar que même si Dacia se lancera dans le segment C avec trois nouveaux modèles plus grands au cours des trois prochaines années, elle n’abandonnera pas la Sandero. Coté design, l’équipe de conception de Dacia se basera sur un style plus musclé et expressif pour les futures voitures. David Durand, directeur du design de Dacia, affirme : « Nous cherchons à rendre Dacia plus attrayante et plus contemporaine… ».
La nouvelle génération de Sandero sera probablement basée sur CMF-BEV – la plate-forme qui sous-tendra également des voitures comme les nouvelles Renault 5 et 4, ainsi que la prochaine génération de Nissan Micra, attendue à partir de 2027.
En ce qui concerne le prix de cette Sandero EV, Le Vot a mis en évidence l’engagement de Dacia à proposer une alternative plus abordable. Selon lui, l’augmentation des prix des voitures électriques grand public (entre 35 000 € et 45 000 €) constitue un obstacle à la progression de cette catégorie.