La compacte électrique de Renault va subir un coup de bistouri précoce. Dès 2025, soit à peine trois ans après son lancement, la Mégane E-Tech s’offrira une cure de jouvence. Un calendrier serré qui tranche avec les habitudes du secteur.
Gilles Vidal aux commandes du relooking
Le patron du style Renault, arrivé trop tard pour influencer le design initial, va enfin pouvoir laisser sa marque sur la Mégane E-Tech. Exit les signatures lumineuses en C, place à une face avant épurée et plus affirmée. L’arrière ne sera pas en reste, avec une nouvelle signature lumineuse. Dans l’habitacle, les changements se feront discrets, la planche de bord actuelle restant dans l’air du temps.
Du made in France sous le capot
Le restylage s’accompagne d’un virage stratégique : Renault tourne le dos aux batteries coréennes LG Chem pour des modèles made in France, signés Envision. Une décision qui pourrait valoir à la Mégane E-Tech le précieux label « Origine France Garantie ».
L’autonomie fait un bond
Cette nouvelle batterie tricolore devrait booster les performances de la compacte électrique. L’autonomie, actuellement plafonnée à 450 km, pourrait franchir la barre symbolique des 500 km. De quoi tenir tête à une concurrence de plus en plus féroce.
Un pari osé dans un marché en ébullition
Avec ce restylage express, Renault joue gros. Dans le monde de l’électrique où l’innovation est reine, trois ans suffisent pour qu’un modèle prenne des rides. Le constructeur français mise sur ce lifting précoce pour garder une longueur d’avance.
La Mégane E-Tech version 2025 arrive donc avec de solides arguments : look rafraîchi, production relocalisée et autonomie gonflée. Reste à voir si cette stratégie d’anticipation paiera face à des rivaux qui ne chôment pas. Le marché de l’électrique n’a pas fini de nous surprendre.
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