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mardi, mars 25, 2025
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    Stellantis et Leapmotor privilégient l’Espagne pour la production du SUV électrique B10

    Stellantis et son partenaire chinois Leapmotor envisagent de produire le SUV électrique B10 en Espagne pour le marché européen, selon une source proche du dossier. Cette décision stratégique s’inscrit dans le cadre de leur collaboration visant à proposer des véhicules électriques abordables et high-tech en Europe.

    L’Espagne en tête de liste

    Après avoir évalué plusieurs sites en Europe, dont les usines de Stellantis en Allemagne et en Slovaquie, les deux entreprises penchent désormais pour l’Espagne. Ce choix est motivé par les coûts de main-d’œuvre compétitifs et les subventions gouvernementales généreuses pour les projets liés à l’énergie propre.

    Pour maximiser les aides publiques, Stellantis et Leapmotor intensifient leurs efforts pour s’approvisionner en composants auprès de fournisseurs locaux espagnols. Cette démarche leur permettrait de bénéficier du niveau de subventions le plus élevé.

    La production en série du B10 devrait débuter au premier trimestre 2026, selon la même source. Bien qu’aucune décision finale n’ait encore été officialisée, l’Espagne semble être le candidat idéal pour accueillir cette production.

    Un projet stratégique pour l’Europe

    Le B10, premier modèle d’une série de véhicules électriques destinés aux marchés internationaux, incarne la volonté de Leapmotor et Stellantis de proposer des véhicules électriques accessibles et technologiquement avancés en dehors de la Chine. Ce SUV électrique a fait ses débuts européens en septembre 2023, suscitant un vif intérêt.

    Initialement, la production du B10 devait être localisée en Pologne. Cependant, les deux entreprises ont abandonné ce plan après que le gouvernement chinois a discrètement conseillé aux constructeurs automobiles de limiter leurs investissements dans les pays européens soutenant des tarifs douaniers supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.

    L’Espagne, hub de l’électromobilité

    L’Espagne s’impose progressivement comme un acteur clé dans la production de véhicules électriques et de batteries en Europe. Le pays a déjà attiré des géants comme CATL et Envision AESC, qui y ont installé des usines de batteries. Cette dynamique, couplée à un environnement économique favorable, fait de l’Espagne un choix logique pour Stellantis et Leapmotor.

    Les usines de Stellantis à Eisenach (Allemagne) et Trnava (Slovaquie) avaient également été envisagées, mais l’Espagne semble désormais en tête grâce à ses avantages compétitifs.

    Une collaboration prometteuse

    Le partenariat entre Stellantis et Leapmotor vise à combiner l’expertise technologique de Leapmotor en matière de véhicules électriques avec le réseau de production et de distribution mondial de Stellantis. Le B10 représente une étape clé dans cette collaboration, avec l’ambition de conquérir le marché européen grâce à une offre électrique abordable et performante.

    Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a déclaré : « Ce partenariat avec Leapmotor nous permet d’accélérer notre transition vers l’électrique tout en offrant des produits innovants et accessibles à nos clients européens. »

    Avec le B10, Stellantis et Leapmotor entendent répondre à la demande croissante de véhicules électriques en Europe, tout en renforçant leur position face à la concurrence. L’Espagne, avec ses atouts économiques et industriels, pourrait bien devenir le cœur de cette stratégie.

    Affaire à suivre, alors que les deux géants automobiles finalisent leurs plans pour lancer une nouvelle ère de mobilité électrique en Europe.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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