Spécialisé depuis plus de 50 ans dans la fabrication des boîtes de vitesses manuelles, le site messin de Stellantis accompagne la transition énergétique avec la montée en cadence de la production de la joint venture e-Transmissions. Cette co-entreprise, créée en 2020 entre Stellantis et Punch Powertrain aura une capacité de production de 600 000 boîtes de vitesses électrifiées à double embrayage eDCT par an en France, à partir de 2024.

La eDCT, associée au moteur essence PureTech Turbo 3 cylindres de 1,2 litre (produit sur le site voisin de Trémery) constitue la nouvelle offre hybride 48V de Stellantis. Solution qui permet de réduire les émissions de CO2, elle sera proposée dans quelques semaines sur les Peugeot 3008 et 5008 fabriquées en France, avant d’équiper au fur et à mesure d’autres véhicules des marques de Stellantis en Europe.

À Metz, cette activité nouvelle a déjà permis la reconversion de plus d’une centaine de salariés volontaires, et ce grâce à 9 000 heures de formations, leur permettant de devenir acteurs de l’électrification de l’automobile. Les collaborateurs du site ont reçu la visite de Carlos Tavares, venu témoigner de l’importance de se préparer au ‘nouveau monde’, sans pour autant être obligé de bouger géographiquement. À terme, 500 salariés sont attendus au sein de la co-entreprise, au fur et à mesure de la croissance des besoins. Aujourd’hui, une seconde ligne est déjà en cours d’installation.

« Entreprise socialement responsable, Stellantis a choisi d’anticiper la transition de l’ensemble de ses salariés selon le principe « One Company » vers de nouveaux métiers liés à l’électrification de notre gamme. » confie Carlos Tavares « Parce que nous avons su créer il y a quelques années des co-entreprises avec des partenaires de premier plan, spécialistes des moteurs électriques, des boîtes de vitesses électrifiées ou des batteries, nous pouvons aujourd’hui proposer un avenir à ceux qui travaillent dans notre filière mécanique en France, comme nous le faisons pour ceux qui travaillent dans nos usines terminales. Cette mutation est également rendue possible grâce à la qualité du dialogue mené avec les partenaires sociaux, ainsi que l’accompagnement des collectivités et de l’État ».

La transformation du site de Metz est emblématique de la mise en œuvre des ambitions électriques du Plan Dare Forward 2030, assorti d’un investissement de 30 milliards d’euros d’ici 2025. Depuis 2018, l’entreprise a investi 2 milliards d’euros dans l’ensemble de ses activités de production en France.