Renault et Nissan se retrouvent sur le banc des accusés devant la justice Française, pour des problèmes rencontrés sur des milliers de moteurs à essence 4 cylindres de 1,2 litre produits entre 2012 et 2018, qui équipe des véhicules de la marque française, mais également ceux des marques Nissan et Dacia, et Mercedes.

Christophe Léguevaques, un avocat impliqué dans le procès contre Renault et Nissan, a déclaré que l’action en justice conjointe représentait des plaintes d’environ 1 100 personnes. La plainte concerne le moteur à essence à quatre cylindres de 1,2 litre des constructeurs automobiles qui a été utilisé dans des centaines de milliers de modèles Renault, Nissan, Dacia et Mercedes-Benz de 2012 à 2018.

Renault a déclaré que bien que les moteurs aient eu quelques problèmes techniques, ils n’ont jamais représenté de risques de sécurité. Renault a ajouté qu’un examen au cas par cas aura lieu, pour décider du versement d’une indemnisation aux clients dont les véhicules sont concernés par ce problème.

« Dans un premier temps, nous encourageons les clients qui pensent être concernés par ce problème à contacter leur concessionnaire Nissan local qui inspectera et diagnostiquera le véhicule de manière appropriée et fournira l’assistance nécessaire », a ajouté Nissan dans un communiqué.

Des propriétaires se sont plaints d’une surconsommation d’huile liée à un défaut des segments de piston.

D’autres problèmes signalés incluent l’étirement de la chaîne de distribution et la défaillance de la soupape d’échappement. Les modèles concernés sont les Renault Clio, Megane, Scenic, Captur et Kangoo ; les Dacia Duster, Dokker et Lodgy ; le Mercedes Citan et le Nissan Qashqai.

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