COMMENT TOYOTA A CRÉÉ LA « MEILLEURE VOITURE AU MONDE »

En 1983, Eiji TOYODA, président de Toyota, met son entreprise au défi de construire « une voiture meilleure que la meilleure voiture au monde ». Il est très ambitieux et bon nombre d’acteurs du secteur automobile jugent l’idée fantasque. Après tout, comment une entreprise sans expérience sur le marché international de l’automobile de luxe peut-elle espérer atteindre, ou mieux encore dépasser, les performances des leaders confirmés du secteur ? Au sein même de Toyota, des voix s’élèvent, affirmant que ses projets sont purement irréalisables.

Et pourtant, les sceptiques auront tort sur toute la ligne. Grâce à l’imagination et au dévouement absolu des hommes et des femmes du projet Circle F – F comme Flagship, fleuron en anglais – la Lexus LS 400 verra le jour. Aujourd’hui elle est considérée comme un modèle phare et un « agitateur » révolutionnaire qui a su redéfinir les fondamentaux de l’automobile de luxe.

DÉFINITION DES OBJECTIFS

Circle F fut un projet top secret. Plus de 4 000 personnes participèrent à sa concrétisation. Dès le départ, les objectifs fixés pour la LS étaient hors normes. La vitesse maximale du véhicule devait atteindre 250 km/h, pour une consommation de 10,5 l/100km. Ses lignes aérodynamiques devaient assurer un coefficient de traînée inférieur à 0,29 et le bruit dans l’habitacle ne devait pas excéder les 58 dB à une vitesse sur route de 100 km/h.

Concrètement, la LS devait être plus rapide, plus silencieuse, plus aérodynamique et plus économe en carburant que toutes ses rivales allemandes. Chacun des objectifs était ambitieux et les atteindre tous semblait impossible.

La tâche fut d’autant plus difficile que Toyota n’avait alors jamais construit de véhicule à l’image de la LS. Maître des modèles du marché de masse plébiscités par des millions de conducteurs dans le monde, le constructeur s’aventurait en territoire inconnu. Par chance, des personnes clés, peu intimidées par l’ampleur de la tâche, se montrèrent désireuses de relever le défi.

La poursuite incessante de la perfection – formule qui définit si bien Lexus – était lancée.

POUR L’INGÉNIEUR EN CHEF ICHIRO SUZUKI, AUCUN COMPROMIS POSSIBLE

Artisan du projet de développement de la LS 400, l’ingénieur en chef Ichiro SUZUKI refusait tout compromis, même quand des membres de son équipe – composée de 1 400 ingénieurs et techniciens – lui annonçaient que ce qu’il demandait était impossible.

Les plans d’Ichiro SUZUKI étaient si ambitieux qu’Akira TAKAHASHI, directeur de l’ingénierie, lui lança qu’il avait perdu la raison et au début refusa de prendre part au projet.

Pour Akira TAKAHASHI, même si l’entreprise possédait les meilleurs outils de production au monde, cela ne suffirait pas pour concevoir et fabriquer la voiture qu’Ichiro SUZUKI imaginait. A l’époque, aucune autre Toyota que la SUPRA ne pouvait dépasser la vitesse de 175 km/h… Mais les choses ne pouvaient se passer ainsi : Ichiro SUZUKI refusa de quitter le bureau de son collègue sans que ce dernier accepte au moins de concevoir un moteur.

« Je ne pouvais envisager aucun compromis », se rappelle-t-il, « car, si je le faisais, le résultat aurait été une voiture normale, rien de plus ».

LES ORIGINES DU CONCEPT « ET POURTANT » DE LEXUS

Akira TAKAHASHI était convaincu que confort et performance pouvaient, ou plutôt devaient coexister afin d’apporter de la tranquillité dans l’habitacle tout en assurant le plaisir d’une conduite dynamique. Cette capacité à réunir des qualités d’excellence en apparence contradictoires reste une valeur fondamentale de Lexus, qui s’articule autour du concept « Et pourtant ».

Son influence façonna les principales qualités de la LS 400 :

  • Une bonne maniabilité à grande vitesse, et pourtant offrant un grand confort de route
  • Un véhicule rapide, et pourtant économe en carburant
  • Un véhicule très silencieux, et pourtant très léger
  • Une ligne élégante, et pourtant un véhicule aérodynamique
  • Un habitacle chaleureux au design attractif, et pourtant très fonctionnel

TROUVER LA SOURCE, RÉSOUDRE LE PROBLÈME

L’ingénieur en chef Akira TAKAHASHI savait que pour atteindre les objectifs exigeants de la LS, il fallait opérer un changement conceptuel complet des standards d’ingénierie de Toyota. Il demanda alors à son équipe de passer au crible tout ce qui pouvait limiter la performance de la voiture, en appliquant une méthode connue au Japon sous le nom de genryu-shugi et qui consiste à remonter à la source du problème.

Ses experts déployèrent des efforts sans précédent, afin de résoudre chaque problème. C’est ainsi qu’ils consacrèrent des heures à identifier, notamment, les causes d’un bruit provenant de la transmission. À l’origine du problème, une irrégularité dans la forme de l’arbre de transmission provoquait des vibrations et le bruit s’intensifiait avec la vitesse de rotation de l’arbre. Pour y remédier, plutôt que de mettre en place des mesures complémentaires, la solution – fondée sur les principes du genryu-shugi – consista à fabriquer la pièce dans un acier différent, à haute résistance.

S’ÉVEILLER AU LUXE

Au moment de la constitution du projet Circle F, Toyota était déjà présent sur le marché japonais de l’automobile de luxe, avec la CENTURY. Or, dès le départ, il apparut clairement qu’elle ne pouvait pas se défendre sur le marché mondial.

L’équipe projet devait apprendre à cerner les attentes d’une clientèle internationale en matière d’automobile de luxe. Que recherchait cette dernière ? Comment une voiture haut de gamme pouvait-elle répondre à leur mode de vie ?

De ses interventions auprès de groupes de discussions, de ses études du mode de vie de sa clientèle cible et de ses analyses de marché, l’équipe parvint à extraire les éléments essentiels à la réussite du projet. Et le résultat des recherches fut à ses yeux surprenant.

L’étude montra que la principale priorité de la clientèle américaine était de donner une image de prestige, la question de la performance arrivant en quatrième position seulement. La bataille s’annonça difficile face aux acteurs implantés sur le marché. Pourtant, abandonner ne faisait pas partie du programme.

L’ART DE L’ÉQUILIBRE

La LS nécessita à la fois une nouvelle plateforme et une motorisation inédite : un V8 4 litres tout en aluminium développant 245 ch. Comme pour tous les éléments du véhicule, des efforts particuliers furent fournis afin de garantir la précision de chaque composant du moteur. En tout, 973 prototypes furent créés.

Les résultats furent au rendez-vous : le moteur était aussi souple et raffiné que SUZUKI l’avait espéré. Cette qualité fut mise en avant dans la première publicité de Lexus pour la télévision, « Art of Balance », l’art de l’équilibre. On y voit une pyramide de coupes de champagne disposées sur le capot de la LS. Le véhicule accélère sur un banc à rouleaux et atteint la vitesse de 240 km/h. Les coupes ne bougent pas. Aucune goutte de champagne n’est renversée.

SIMPLE, PROPRE, INTELLIGENT

La beauté est dans le regard de celui qui observe. La nouvelle LS ne pouvait pas se permettre de déplaire à certains clients en raison d’un style trop radical ou trop ordinaire. Dans une certaine mesure, il fallut se conformer aux lignes familières et plutôt carrées des modèles existants sur le marché de l’automobile de luxe, tout en franchissant de nouvelles frontières sur le plan de l’élégance et de l’aérodynamisme, critère essentiel tant à la consommation de carburant qu’à la conduite.

Des dizaines d’essais en soufflerie furent réalisés afin d’analyser les bruits aérodynamiques depuis l’habitacle équipé de microphones. L’engagement pour l’excellence se poursuivit : quatorze modèles taille réelle furent construits en seize mois, contre seulement environ six pour la plupart des nouvelles voitures.

« Simple, propre, intelligent » étaient les maîtres-mots pour décrire le style de la LS : l’aspect rassurant de la voiture européenne, combiné à l’élégance des modèles japonais. Le design final fut validé en mai 1987.

LA PRÉCISION JUSQUE DANS L’HABITACLE

Le design intérieur se caractérisait par une attention toute particulière au détail artisanal, à l’image du cuir sélectionné pour la sellerie et du bois utilisé pour les garnissages (vingt-quatre essences différentes ont été recensées). Les efforts ne portèrent pas exclusivement sur les attentes de la clientèle à l’égard d’une voiture de luxe : l’innovation aussi était au cœur du véhicule. Ainsi, pour créer le tableau de bord, le designer Michikazu MASU alla à l’encontre des tendances modernes de l’affichage digital, en proposant à la place une adaptation inédite des cadrans analogiques, chaque aiguille étant représentée par un tube fluorescent, à l’image de sabres lumineux miniatures s’illuminant avant les autres éléments du tableau de bord.

4,4 MILLIONS DE KILOMÈTRES D’ESSAIS

La nouvelle LS devait démontrer qu’elle tenait ses promesses, pas seulement pour des éléments spécifiques, mais pour l’ensemble du véhicule. Il était donc temps pour la voiture de faire ses preuves sur piste d’essai et en particulier sur le circuit de tests de Toyota, à Shibetsu, long de 26 km. La rigueur du processus était à couper le souffle : 450 véhicules d’essai furent produits et roulèrent plus de 4,4 millions de km. La piste était représentative de tous les types de surfaces de route que l’on peut rencontrer, des terrains accidentés aux autoroutes ultra lisses.

Cette étape prit du temps, mais les objectifs étaient atteints : le projet Circle F démontra que l’impossible pouvait s’avérer réalisable.

UN NOM ET UNE RÉVÉLATION

Après avoir pris la décision majeure de créer une nouvelle marque pour la LS (qui ne pouvait devenir une autre Toyota), il fut choisi de révéler la voiture lors du salon international nord-américain de l’automobile de Detroit de 1989. Le nom de Lexus fut choisi. La Lexus LS 400 reçut un accueil triomphal. La réaction positive des médias et des spécialistes du secteur fut à l’image de l’enthousiasme du public : les ventes atteignirent les objectifs ambitieux visés et la LS 400 devint rapidement la voiture de luxe importée la plus populaire des États-Unis. La révolution était en marche.

RÉVOLUTION DE L’INGÉNIERIE AUTOMOBILE :

AU-DELÀ DES VOITURES DE LUXE, COMMENT LEXUS A-T-IL OFFERT L’INVENTION, L’INNOVATION ET LE PLAISIR ?

Lexus est à la fois synonyme de luxe et d’expériences incroyables, bien au-delà du monde de l’automobile.

Avec un certain sens de l’aventure, le constructeur a mis les talents de ses ingénieurs, designers et artisans au service des défis les plus variés. Si certains ont une application évidente dans la vie réelle, d’autres traduisent une imagination débordante ou sont simplement ludiques.

Lexus a transposé sa créativité, ses innovations et ses valeurs à de nouveaux territoires, des sciences appliquées à la science-fiction, des vagues de l’océan aux toiles de cinéma. En voici quelques exemples.

LE SURF VOLANT LEXUS –  Permettre d’accomplir l’impossible

Autrefois, l’idée de voler sur un surf en bas de la rue relevait du scénario de film. Mais pour Lexus, c’est devenu un défi bien concret.

Pour prouver que « Amazing in Motion » (l’excellence en mouvement) est plus qu’une accroche marketing, il a entrepris de concevoir, construire et faire voler un surf. Un hoverboard typiquement Lexus à tous les égards.

En partenariat avec une équipe d’experts en lévitation magnétique d’IFW Dresden et d’Evico GmbH, il aura fallu dix-huit mois de recherches parfois frustrantes pour produire un surf non seulement capable de flotter en l’air, mais utilisable par un adulte.

Présentation du surf volant

Le prototype final a été présenté en juin 2015. L’objet aux lignes épurées évoquait les codes stylistiques Lexus (la célèbre calandre en double trapèze par exemple) et faisait appel aux mêmes matériaux de haute qualité que les Lexus, le bambou notamment.

Ses dimensions minces et épurées dissimulaient des aimants permanents et des supraconducteurs refroidis à l’azote liquide à -197 ˚C… la recette magique qui lui permet de se déplacer dans l’air sans aucun frottement.

Construction de la piste

Pour démontrer les qualités étonnantes du surf volant, Lexus a fait construire une piste spéciale près de Barcelone. Le surf park ressemblait à une piste de skate classique, mais le revêtement masquait 200 mètres de piste magnétique. Le champ magnétique généré par la piste était en fait « figé » à l’intérieur des supraconducteurs de la planche, ce qui la faisait léviter en maintenant une distance constante avec le sol.

Un surfeur vedette

Il fallait un personnage aux talents très spéciaux pour maîtriser le surf volant… Aussi, Lexus s’est tourné vers Ross McGouran, star mondiale du skate professionnel. Malgré son expérience, c’était pour lui un défi de taille : « Je pratique le skateboard depuis 20 ans mais, du fait de l’absence de frottements, j’ai dû assimiler une toute nouvelle technique. »

Réalisation du film

Les semaines d’essais ont été couronnées par le tournage de SLIDE, un spot diffusé dans le cadre de la campagne « Amazing in Motion » (l’excellence en mouvement), qui met en vedette le surf volant et la berline hautes performances Lexus GS F. La caméra suit McGouran en vol au-dessus du sol et de l’eau, l’apothéose étant un saut par-dessus le toit d’une voiture en mouvement. De concert avec des partenaires qui partagent sa passion – faire de la mobilité une source de plaisir –, Lexus a repoussé les limites de la technologie, de la conception et de l’innovation.

ESPACE ET GRAND ÉCRAN – Le plein de frissons

Vols de science-fiction

Les designers Lexus ont travaillé sur de grands films internationaux en participant à la création de vaisseaux spatiaux futuristes, certes imaginaires mais marqués du sceau de la qualité et de l’innovation Lexus. Le Lexus SKYJET destiné au film de Luc Besson Valérian et Cité des mille planètes, ainsi que le jet Lexus QZ Galactic Enforcer inspiré de Men in Black: International, ont conduit la marque bien au-delà du quotidien, vers des mondes imaginaires et des aventures trépidantes.

Lexus SKYJET

Dans le cadre de son partenariat créatif avec les studios EuropaCorp, Lexus a travaillé avec l’équipe artistique de Valérian et la Cité des mille planètes, superproduction de science-fiction sortie en 2016, afin de concrétiser sa vision du SKYJET. Il s’agissait d’un chasseur spatial monoplace piloté par Valérian, le héros du film joué par la star hollywoodienne Dane DeHaan.

Bien que l’action se situe 700 ans dans le futur, l’ingénieur en chef Takeaki Kato et son équipe ont tenu à y intégrer des technologies crédibles et des codes stylistiques contemporains.

Fruit de ce travail : un astronef compact et très aérodynamique assorti de clins d’œil Lexus, tels le double trapèze et les optiques de phare qui rappellent celles du coupé LC.

Jet Lexus QZ 618 Galactic Enforcer

En 2019, les designers de la marque retrouvent les engins de science-fiction et dévoilent les détails du premier de sa nouvelle flotte de jets, le Lexus QZ 618 Galactic Enforcer Jet… ajoutant avec humour qu’il est réservé aux agents de Men in Black dans leur lutte anti-aliens.

D’une pression sur un bouton, le coupé sport Lexus RC F se métamorphose pour devenir l’OVI (objet volant identifié) le plus puissant jamais fabriqué par Lexus.

Parmi les technologies embarquées, un IGPS (système de géolocalisation intergalactique), un assistant Amazon Alexa qui comprend sept trillions de langues alien, la technologie Quasar Power Source développée par Lexus et une consommation de 112 à 122 mpg (millénaires par gallon de carburant).

Bien sûr, il était équipé du pack sécurité Lexus Safety System + doté de la technologie du champ de force, et capable de voler à la vitesse de la lumière.

LE YACHT DE LUXE LEXUS LY 650 – Créer pour étonner

En 2018, Lexus a dirigé ses regards vers l’océan, avec l’annonce d’un projet de construction d’un yacht de haute mer. Certes, le yacht Lexus LY 650 demande une ingénierie très différente de celle d’un véhicule, mais son style incarne parfaitement le langage stylistique L-finesse.

La décision d’aborder le marché nautique s’inscrit dans la stratégie de la marque : explorer le monde du luxe hors du champ de l’automobile, comme l’illustrent ses incursions dans la gastronomie, le cinéma ou encore le design produit.

Concept de yacht de sport

Voici quelques années, le président de TMC Akio Toyoda a passé plusieurs jours en mer aux commandes de la nouvelle gamme Ponam de yachts de luxe, peu avant son lancement au Japon. Pilote expert lui-même, il a été impressionné par la puissance des moteurs turbodiesel, la maniabilité et la stabilité des coques au design avancé. En tant que Chief Branding Officer de Lexus International, il a aussi perçu ce qu’un yacht hautes performances premium au design élégant pouvait apporter à l’image de Lexus.

La division Marine s’est donc penchée sur la question : comment la marque pourrait-elle toucher les domaines du lifestyle et des loisirs grâce à ce type de yacht ? C’est ainsi que le 12 janvier 2017, Lexus a dévoilé le fruit de ce projet : un concept opérationnel de yacht de sport présenté à Di Lido Island dans la Baie de Biscayne, à Miami Beach (Floride).

Partenariat avec Marquis-Larson :

Encouragé par le bon accueil reçu par ce concept, Lexus a décidé de poursuivre dans cette voie par une mise en production. Il s’agissait, selon le Vice-président Shigeki Tomoyama, de « présenter une vision de rêve d’un art de vivre luxueux, où le yacht Lexus pourrait transposer à l’océan le potentiel de la mobilité Lexus. »

Pour s’assurer d’un haut niveau de qualité, le groupe Marquis-Larson Boat a été choisi pour la fabrication, la distribution et le service après-vente du yacht Lexus. Basée dans le Wisconsin, cette entreprise possède une solide expérience de la construction nautique sur mesure, et son travail très abouti est parfaitement en phase avec celui des maîtres-artisans Takumi de Lexus.

Des caractéristiques haut de gamme :  

Lexus a conservé plusieurs des caractéristiques les plus séduisantes du concept initial de 12,7 mètres. Le LY 650 est plus long, soit 20 mètres pour une largeur de 5,7 mètres. La silhouette originale arbore une proue imposante, un pont aux lignes sculptées, une poupe aux hanches rebondies et une ligne de pavillon fluide typiquement « Lexus ».

Le lancement mondial du Lexus LY 650 a eu lieu en septembre 2019 à Miami, en Floride.

UN DOCUMENTAIRE DE 60 000 HEURES – Les secrets du Takumi

Le savoir-faire des maîtres Takumi est au cœur du luxe qui définit la marque, dans la plus pure tradition de l’artisanat japonais. Lexus a donc commandé un documentaire pour dévoiler le long chemin à parcourir avant de devenir un Takumi, à partir de l’expérience de ses propres collaborateurs et de réalisations accomplies dans d’autres domaines. Le film s’interroge aussi sur la façon dont ces artisans peuvent continuer d’exister dans un monde où tant de tâches humaines sont maintenant exécutées par des robots et par l’intelligence artificielle.

En Occident, on considère généralement que 10 000 heures d’études sont nécessaires pour devenir expert dans un domaine. Mais au Japon, il faut avoir passé 60 000 heures à cultiver son art avant d’en être reconnu maître, l’équivalent de huit heures par jour, 250 jours par an, pendant 30 ans.

Un film unique en son genre

Clay Jeter, réalisateur de la série Chef’s Table, a été sollicité pour tourner un documentaire sur le monde des Takumi, plus particulièrement sur quatre artisans qui ont consacré leur vie à leur art : un chef doublement étoilé Michelin, une artiste du papier découpé traditionnel, un maître-artisan Lexus et un charpentier employé par l’une des plus anciennes entreprises de construction du monde.

Outre un long métrage de 54 minutes, Jeter a créé un montage spécial de 60 000 heures qui reprend en boucle les gestes répétitifs de chaque Takumi, pour souligner les heures, les jours et les années de pratique nécessaires avant d’atteindre la perfection.

Le documentaire est disponible sur différentes plateformes de streaming et sur le site dédié : https://takumi-craft.com/gb/en-gb.

« DRIVEN BY INTUITION »

Une voiture signée Lexus, un scénario écrit par intelligence artificielle et un réalisateur oscarisé à la caméra

Jusqu’où l’intelligence artificielle peut-elle aller en matière de créativité artistique ? Lexus a mis à l’épreuve son potentiel avec un projet original : produire le premier film publicitaire au monde entièrement scénarisé par une machine « pensante ».

Driven by Intuition a été tourné par le réalisateur oscarisé Kevin Macdonald, à qui l’on doit Le dernier roi d’Écosse et le biopic Whitney consacré à Whitney Houston. Fruit d’une collaboration inédite entre l’IA et un professionnel renommé, ce spot visait à tester les limites de la collaboration homme-machine.

La production

Lexus a collaboré avec un partenaire technique, Visual Voice, pour créer une « IA scénariste ». Le programme Watson d’IBM a permis d’analyser différentes données sonores, textuelles et visuelles afin de comprendre ce qui rend un contenu exceptionnel. Partant de là, l’IA a pu créer un scénario original alliant intelligence émotionnelle et capacité de divertir.

Mais auparavant, elle a suivi un « apprentissage » à partir de quinze ans d’archives de films publicitaires automobiles et de marques de luxe qui ont été récompensés par des prix prestigieux. Elle a aussi été nourrie de données d’intelligence émotionnelle issues de la place de marché vidéo Unruly. Objectif : lui apprendre les moments qui parlent le plus aux spectateurs, ainsi que les associations et séquences qui véhiculent le mieux les messages clés des publicitaires. Pour éviter l’impression de déjà-vu, l’IA a reçu des informations complémentaires sur la marque Lexus et le projet lui-même : le lancement de la nouvelle berline ES.

Et pour mettre l’accent sur le caractère intuitif de l’histoire, son apprentissage a intégré des informations issues d’une expérience menée spécialement pour le projet par MindX, le département sciences appliquées de l’Université de Nouvelle Galles du Sud, en Australie. Il s’agissait d’explorer les fondements de l’intuition humaine et la façon dont les personnes très intuitives réagissent aux publicités automobiles.

L’histoire

Ce film de 60 secondes raconte l’histoire d’un maître-artisan Takumi Lexus qui achève son travail sur la nouvelle Lexus ES et la regarde partir… pour assister à son enlèvement et la voir menacée de destruction. Au moment fatidique, la voiture est sauvée par son système de freinage d’urgence automatique.

Par la richesse et l’authenticité des émotions humaines, le scénario ne laisse pas deviner son origine artificielle.

RÉVOLUTION DE L’INGÉNIERIE AUTOMOBILE :

QUATRE GÉNÉRATIONS DE MOTORISATIONS HYBRIDES-ÉLECTRIQUES

Depuis son entrée fracassante sur le marché des voitures de luxe en 1989, Lexus n’a cessé de bousculer les conventions par ses idées novatrices, à commencer par le développement de groupes motopropulseurs Hybrides-électriques – une technologie qui a révolutionné le paysage automobile et où la marque s’est imposée de longue date.

Il y a trente ans, les moteurs puissants, lourds et gourmands régnaient sans partage sur les segments haut de gamme. Mais à l’orée du millénaire, le monde a pris conscience des enjeux pressants du réchauffement climatique et de la nécessité de préserver les ressources naturelles. Il fallait trouver une solution : c’est alors qu’est entré en scène Lexus.

LE RX 400h, PRÉCURSEUR DES HYBRIDES LEXUS

Des années de recherche et de développement ont abouti au RX 400h lancé en 2005, premier modèle Hybride-électrique de la marque mais aussi premier Hybride premium au monde. Extérieurement, il rappelait beaucoup la silhouette familière du SUV RX 300 mais, sous le capot, il en allait tout autrement. Certes, il abritait un V6 essence de 3.3 litres, mais ce n’était que l’un des éléments d’un groupe motopropulseur Hybride-électrique radicalement nouveau.

L’HYBRIDE-ÉLECTRIQUE EN BREF

Le principe de l’Hybride repose sur un ingénieux mariage entre un moteur à combustion interne et un moteur électrique. Leur fonctionnement – ensemble ou séparément – est régi automatiquement et insensiblement par un système intelligent qui choisit la ou les sources de puissance afin d’optimiser le rendement ou les performances, selon le cas.

Le moteur thermique génère en roulant de l’électricité, laquelle est aussi récupérée de l’énergie cinétique produite au freinage et à la décélération. Cette électricité est stockée dans une batterie à haute tension qui n’a pas besoin d’être rechargée sur une prise de courant.

Le Lexus Hybrid Drive est dit 100 % Hybride (ou full Hybrid), ce qui signifie que le véhicule peut rouler en mode tout électrique, donc sans émissions ni consommation d’essence. Au début, ce mode de fonctionnement se limitait aux allures lentes et aux petits trajets mais, à mesure des progrès techniques, les capacités du mode EV (véhicule électrique) se sont considérablement accrues. Aujourd’hui, les Hybrides Lexus peuvent passer jusqu’à 50 % du temps dans la circulation dense d’une ville sans solliciter le moteur thermique.

LE SYSTÈME HYBRIDE DE SECONDE GÉNÉRATION SUR LE PORTE-DRAPEAU DE LA MARQUE

La seconde génération du Lexus Hybrid Drive a placé la barre beaucoup plus haut. La technologie était devenue d’une telle importance pour l’entreprise qu’elle l’a installée en 2007 sur la nouvelle berline LS 600h, fleuron de la gamme. Premier groupe Hybride à recevoir un moteur V8 – un 5,0 litres, le plus évolué jamais construit par Lexus, il offrait une puissance et des performances dignes d’un V12. Avec 445 ch. et 520 Nm de couple, il assurait une accélération 0-100 km/h en 6,3 secondes.

Pour autant, la LS 600h établissait de nouveaux records de sobriété et de propreté dans sa catégorie : 9,29 l/100 km en cycle mixte, tandis que ses émissions proportionnellement basses lui valaient le statut SULEV (Super Ultra Low Emission Vehicle) aux États-Unis.

UNE DIMENSION PLUS SPORTIVE

Pour sa part, la berline sport GS 450h incarnait une dimension plus sportive de la puissance Hybride. Les GS et LS utilisaient un réducteur planétaire de régime moteur à deux étages, mais la transmission Hybride avait été revue pour la LS 600h. La batterie Nickel-Métal Hydrure produisait 280 V, qu’un convertisseur/rehausseur de tension pouvait porter à 650 V.

La GS 450h et le RX 450h, successeur du RX 400h en 2009, disposaient d’un nouveau V6 de 3,5 litres. Grâce à l’emploi d’un répartiteur électronique de puissance, la transmission opérait comme un variateur CVT mais avec l’avantage – pour la première fois chez un Hybride – d’une sélection manuelle et d’une sélection AI-Shift. Via une intelligence artificielle, celle-ci adapte les performances au style et aux conditions de conduite. Non content d’améliorer l’efficacité et le raffinement de sa technologie, Lexus rehaussait ainsi le plaisir au volant.

UNE MOTORISATION PLUS SOBRE ET PLUS RÉACTIVE

La troisième génération du Lexus Hybrid Drive progressait encore en termes de sobriété et de nervosité. Elle a fait son apparition sur l’IS 300h lancée en 2013, première IS à adopter une motorisation Hybride.

Fondement de ses performances supérieures : un nouveau moteur à essence 2,5 litres à cycle Atkinson, doté de l’injection directe D-4S, de la double distribution variable intelligente Dual VVT-i et d’un dispositif très efficace de recirculation des gaz d’échappement. Combinées à la boîte-pont Hybride, ces technologies lui valaient des émissions de CO2 inférieures à 100 g/km et une consommation débutant à 4,3 l/100 km.

Moyennant quelques retouches, ce système a été repris par le NX, premier SUV intermédiaire de la marque, et le coupé RC 300h initialement commercialisés en 2014.

LE COUPÉ LC ET LE MULTI STAGE HYBRID SYSTEM

Peu de voitures ont connu des débuts aussi spectaculaires que le prestigieux coupé LC, démonstration du design audacieux qui est aujourd’hui au cœur de la marque. Mais si son style lui a valu nombre d’éloges et de distinctions, le modèle a aussi marqué une nouvelle ère dans la technologie Hybride-électrique. Grande avancée, la transmission Multi Stage Hybrid System préservait la sobriété caractéristique des Hybrides de la marque, mais avivait nettement l’expérience de conduite.

Le LC 500h est emmené par un moteur V6 de 3,5 litres qui monte à 6 600 tr/min et bénéficie de particularités techniques destinées à optimiser les performances et le rendement. Le Multi Stage Hybrid System permet de goûter la pleine mesure de son potentiel en amplifiant la puissance des moteurs thermiques et électriques, de manière à renforcer les performances à tous les régimes.

Bénéfices pour le conducteur : une accélération plus franche et plus nerveuse, une meilleure dynamique et une satisfaction totale au volant – ce caractère « encore plus incisif » voulu par Lexus. Avec une puissance combinée de 359 ch. et une accélération de 0 à 100 km/h en cinq secondes, le nouveau groupe justifie pleinement sa présence sur un modèle sport, mais reste néanmoins capable d’afficher 8,1 l/100 km et 150g de CO2 au km. Depuis son introduction sur le LC, ce dispositif multi-étages a été adopté par la dernière berline LS 500h, à son plus grand profit.

VISER PLUS HAUT, OFFRIR TOUJOURS MIEUX

Si d’autres constructeurs premium admettent désormais l’intérêt de l’Hybride et ont développé leurs propres motorisations, aucun n’est en mesure d’égaler l’expérience de Lexus. Sa suprématie technologique se traduit aujourd’hui par une quatrième génération du Lexus Hybrid Drive, encore plus sobre en carburant, plus réactive et plus propre.

Implanté sur la nouvelle berline ES 300h et le SUV compact UX 250h lancés début 2019, ce système conjugue les avantages d’un nouveau moteur à cycle Atkinson particulièrement ascétique (2,5 l chez l’ES, 2,0 l chez l’UX) et ceux d’un moteur électrique repensé, à la fois plus léger, plus compact et d’une puissance supérieure.

10 MILLIONS DE KILOMÈTRES D’ESSAIS, 60 PROTOTYPES

Aucun effort n’a été ménagé pour la mise au point de ce moteur, avec pas moins de 60 prototypes et plus de 10 millions de kilomètres d’essais sur route. Résultat : le meilleur rendement thermique jamais obtenu chez un véhicule de série, soit 41 %. En clair, chaque goutte de carburant fournit davantage de puissance.

L’incidence se fait clairement sentir sur les chiffres de la voiture : 218 ch. pour le groupe Hybride de l’ES 300h, moyennant une consommation de 5,8 à 5,3 l/100 km et des émissions de CO2 débutant à 100 g/km seulement. Quant à l’UX 250h, il revendique une puissance totale de 184 ch., la consommation débutant à 4,1l/100 km et les émissions de CO2 à 94 g/km.

Plusieurs facteurs favorisent ces excellents chiffres : d’une part, une technique de combustion rapide qui fournit plus de puissance sans augmenter les émissions ni la consommation ; d’autre part, de nombreux détails de conception et de réalisation, à l’exemple du calage variable intelligent piloté par un moteur électrique VVT-iE, d’une nouvelle pompe à huile à capacité variable, d’un système de refroidissement variable ou encore d’injecteurs multi-trous.

GAIN DE PLACE ET DE POIDS

Chaque élément de la boîte-pont Hybride a été soigneusement examiné pour chercher à réduire l’encombrement et le poids de l’ensemble. La clé de sa compacité réside dans la nouvelle configuration multiaxe des moteurs électriques, qui raccourcit la boîte de près de 30 mm. L’habituel train épicycloïdal a cédé la place à un système logé dans un unique module multifonctionnel. Autre source de gain de place et de poids : une nouvelle batterie lithium-ion suffisamment compacte pour être implantée sous les sièges arrière, ce qui augmente le volume du coffre tout en améliorant la répartition du poids avant/arrière.

UNE ARGUMENTATION CONVAINCANTE

Mais la conception d’un système Hybride viable et abordable ne représentait qu’une partie de la bataille : Lexus devait encore convaincre ses clients que son concept révolutionnaire était non seulement une solution pratique, mais qu’il offrait toutes les qualités requises d’un modèle premium. Pour amener cette clientèle des segments haut de gamme à abandonner les modèles conventionnels à essence ou diesel, il fallait accompagner les faibles niveaux de consommation et d’émissions d’un haut niveau de raffinement.

De fait, les Hybrides Lexus se sont avérés d’un naturel silencieux, souple et raffiné. Au fil des ans, ils ont aussi fait preuve d’une exceptionnelle fiabilité. Loin d’une technologie fragile, il s’agissait donc d’une solution robuste et extrêmement durable.

En l’espace de 15 ans, l’Hybride s’est imposé au cœur de la marque, passant d’un modèle unique en 2005 à un choix de dix véhicules dans la gamme européenne actuelle, couvrant des types de carrosserie et des niveaux de performances variés. À l’échelle mondiale, les ventes cumulées d’Hybrides ont dépassé 1,6 million d’unités tandis qu’en Europe de l’Ouest, les Hybrides représentent désormais 99 % des livraisons de Lexus neuves.

LA GAMME LEXUS HYBRIDE 2019

  • CT 200h : compacte premium
  • IS 300h : berline sport statutaire
  • RC 300h : coupé sport
  • UX 250h : SUV compact
  • ES 300h : berline premium
  • NX 300h : SUV intermédiaire
  • RX 450h : grand SUV
  • RX L 450h : SUV sept places
  • LC 500h : coupé fleuron de la gamme
  • LS 500h : berline fleuron de la gamme

RÉVOLUTION DE L’INGÉNIERIE AUTOMOBILE :

DÉMOCRATISER LA SÉCURITÉ POUR ÉRADIQUER LES ACCIDENTS DE LA ROUTE

Il n’y a pas si longtemps, les équipements de sécurité embarqués – même chez les voitures haut de gamme – se contentaient de protéger les occupants en cas d’accident. L’essentiel était constitué de dispositifs de sécurité passive : ceintures de sécurité, airbags et une solide structure de caisse. Pour éviter l’accident, le conducteur ne pouvait compter que sur l’ABS et l’antipatinage.

Depuis une vingtaine d’années, Lexus est aux avant-postes des progrès techniques qui ont révolutionné la sécurité. Aujourd’hui, ses voitures sont capables d’identifier un risque de collision, d’alerter le conducteur et, si nécessaire, d’intervenir automatiquement pour éviter le choc, ou du moins en atténuer les conséquences.

Pour Lexus, la sécurité est capitale. C’est pourquoi ses investissements dans la recherche, le développement et le déploiement de technologies sophistiquées sont au cœur de son objectif : un avenir sans accident de la route.

PIONNIER DE LA SÉCURITÉ DÈS LE PREMIER JOUR

Dès le lancement de la première LS 400 voici trente ans, Lexus s’est montré précurseur en matière de sécurité. Cette berline a été le premier modèle au monde à intégrer un airbag dans le volant, un système qui préfigurait les airbags multiples destinés à protéger chacun des occupants.

Les études menées par Lexus sur la conception des airbags ont cherché à optimiser leur forme, donnant naissance au tout premier airbag passager à double chambre, installé sur l’IS de seconde génération en 2005. Sa structure exclusive renforçait considérablement la protection de la nuque et des épaules.

Les modèles actuels de la marque peuvent compter jusqu’à dix airbags – frontaux, latéraux, rideaux et de genoux – qui se déclenchent en fonction de la gravité du choc.

DES RECHERCHES DE POINTE SUR LE CORPS HUMAIN

Les travaux réalisés par Lexus en coulisses pour améliorer les équipements de sécurité existants et en inventer de nouveaux ne se limitent pas aux véhicules et à la conduite. Ils cherchent à analyser et comprendre le corps humain, ainsi que les réactions physiques des individus juste avant l’impact.

Un outil joue ici un rôle clé : THUMS, acronyme de Total HUman Model for Safety (modèle virtuel du corps humain complet). Ce programme de modélisation d’essais de chocs reproduit non seulement la taille et la silhouette du corps humain, mais aussi la position, la densité et la vulnérabilité des muscles, os et organes. Il est en outre adaptable à différents âges, ce qui autorise la représentation virtuelle d’enfants, de personnes âgées et même de femmes enceintes.

Alors que les mannequins classiques utilisés pour les crash-tests ne produisent qu’une vingtaine de canaux de mesures, la cartographie numérique de THUMS peut capter les propriétés d’environ vingt millions de points à la surface et à l’intérieur du corps.

LA VALEUR DU PARTAGE

THUMS fournit ainsi à Lexus de précieux renseignements sur la sécurité en amont du développement d’un modèle, en le testant aux chocs avant même sa construction. Mais Lexus ne se réserve pas les fruits de ses recherches : des licences d’exploitation ont été octroyées à d’autres constructeurs et à des organismes de recherche sur la sécurité, afin d’élargir les retombées positives du programme sur la sécurité routière.

DÉMOCRATISATION DES ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ AVEC LEXUS SAFETY SYSTEM +

En 2015, Lexus a regroupé l’essentiel de ses nouveaux équipements de sécurité dans un bouquet appelé Lexus Safety System +, inauguré par la quatrième génération du SUV premium RX. C’était le coup d’envoi de son déploiement mondial. Aujourd’hui, 99 % de la gamme européenne bénéficie de série du Lexus Safety System +.

Cette démocratisation traduit une conviction profonde : pour réussir à diminuer les accidents, il faut équiper un maximum de véhicules des nouvelles technologies de sécurité. Ces dispositifs perfectionnés ne doivent pas être l’apanage des finitions haut de gamme, mais au contraire accessibles aux modèles d’entrée et de cœur de gamme.

RÉDUCTION DES RISQUES D’ACCIDENT

Bien sûr, il est toujours préférable d’éviter l’accident, autant que faire se peut. C’est pourquoi le premier Lexus Safety System + se concentrait sur les fonctions de sécurité préventive. À cet égard, ce pack originel était d’une portée sans précédent.

En s’aidant d’une surveillance par radar et caméra, conjuguée à un contrôle du freinage et de la direction, il dotait le véhicule d’un système de sécurité pré-collision (PCS) : lorsque ce dernier détecte un risque de collision frontale, il avertit le conducteur et prépare l’amplificateur de freinage

Simultanément, il tend les ceintures de sécurité. En l’absence de réaction du conducteur, le système freine automatiquement pour ralentir la voiture et tenter d’éviter le choc.

Parmi les autres équipements, mentionnons l’alerte de franchissement de ligne (LDA)/aide au maintien dans la file (LKA) qui empêche la voiture de dévier de sa voie de circulation ; le régulateur de vitesse adaptatif (ACC) qui conserve une distance de sécurité par rapport au véhicule précédent, ou encore les feux de route adaptatifs (AHB) qui optimisent l’éclairage des phares.

ÉVOLUTION PERMANENTE

Ce n’était qu’un début… À une cadence rapide, le champ d’action et les fonctionnalités de ces dispositifs ont évolué et de nouveaux équipements sont venus s’ajouter.

À titre d’exemple, le PCS est aujourd’hui capable de détecter les piétons de jour comme de nuit et les cyclistes de jour, ainsi que d’autres véhicules situés sur la trajectoire. Asservi au radar frontal, le régulateur de vitesse adaptatif (ACC), possède une fonction dynamique qui réagit en temps réel pour ralentir le véhicule en toute sécurité jusqu’à l’arrêt complet. Une fois la voie libre, il réaccélère en douceur pour revenir à la vitesse de croisière programmée.

PREMIÈRES TECHNOLOGIQUES MONDIALES

En 2017, le lancement de la LS 500h, fleuron des berlines Lexus, marquait un grand bond en matière de sécurité avec l’inauguration du Lexus Safety System + A. Ce pack ultra-perfectionné comptait plusieurs équipements totalement inédits, dont un degré d’aide à la conduite qui préfigurait les systèmes Lexus de conduite autonome. Bien qu’il ne soit pas officiellement classé comme tel, le Lexus Safety System + A est conforme aux critères d’automatisation SAE niveau 2+, la norme qui régit les différents degrés de conduite autonome.

La LS de cinquième génération offre les dispositifs suivants :

  • Système de sécurité pré-collision (PCS) avec alerte piétons et contrôle de trajectoire (première mondiale)

La fonction de détection des piétons du PCS a évolué puisque l’affichage tête haute indique maintenant sous forme d’animation la position du piéton par rapport à la voiture. Pour sa part, le contrôle de trajectoire détermine la probabilité de collision avec un piéton se trouvant sur la trajectoire, ou avec une structure continue telle qu’un rail de sécurité. S’il juge qu’il ne suffira pas de freiner pour éviter le choc, il prend le contrôle de la direction tout en en actionnant le freinage et un avertisseur sonore.

  • Feux de route adaptatifs à deux niveaux (AHS, première mondiale)

Les blocs optiques de la LS 500h comportent des rangées hautes et basses de LED avec allumage et extinction indépendants. Le contrôle de la puissance et de la distance d’éclairage est ainsi plus précis, ce qui permet de rouler plus longtemps en pleins phares sans éblouir les conducteurs précédents ou venant de face.

  • Avertisseur de circulation avant (FCTA, première mondiale)

Ce système vise à éviter les collisions aux intersections, grâce à un radar qui détecte les véhicules arrivant de côté. Le conducteur en est informé par une alerte sur l’affichage tête haute. S’il s’engage malgré tout, une alarme sonore retentit.

  • Lexus CoDrive

Lorsque le régulateur DRCC est activé, Lexus CoDrive recourt au maintien dans la file LTA pour fournir une assistance directionnelle conforme aux intentions du conducteur.

CONDUITE AUTONOME ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE DE DEMAIN

Les futurs systèmes de conduite autonome auront une incidence importante sur la sécurité routière, car ils permettront de réduire le nombre de blessés et de tués sur les routes. Parallèlement, ils allègeront les embouteillages (au bénéfice de l’environnement) et offriront une mobilité nouvelle aux personnes âgées et handicapées.

Lexus souhaite participer à l’avènement d’une société où la sécurité, la liberté et la fluidité des déplacements seront accessibles à tous.

ESSAIS EN CONDITIONS RÉELLES EN EUROPE

Cette année, une Lexus LS spécialement adaptée a débuté des essais en conditions réelles à Bruxelles, en répétant à de multiples reprises un itinéraire à travers l’une des villes les plus trépidantes d’Europe, et aux transports les plus variés.

La voiture est équipée d’un ensemble de capteurs, dont un système de télédétection laser LIDAR, des radars, des caméras et un dispositif de géolocalisation ultra-précis. Pour des questions de sécurité, un conducteur est présent à bord afin de reprendre le contrôle en cas de danger.

Cet essai mené à Bruxelles succède à des exercices similaires de conduite autonome réalisés au Japon et aux États-Unis. Les données recueillies s’inscrivent dans le cadre du projet européen L3Pilot, auquel participe Toyota aux côtés de 30 partenaires parmi lesquels d’autres constructeurs automobiles et des entreprises. Ces données prépareront le terrain de nouveaux essais en conditions réelles impliquant 1 000 conducteurs et 100 voitures, dans 100 pays. Les recherches de Toyota porteront spécialement sur la façon d’exploiter sans risque les comportements humains et les systèmes, dans un cadre citadin complexe.

30 PREMIÈRES MONDIALES LEXUSNous pensons que les valeurs de Lexus nous distinguent des autres constructeurs. Elles régissent chacune de nos actions, nos interactions avec les clients et les véhicules que nous produisons. Le rejet des concessions à ces valeurs a une influence directe sur la qualité de l’ingénierie et de la fabrication de nos véhicules et nous a amené à développer des technologies innovantes et des équipements proposés en première mondiale.Nous vous invitons à découvrir quelques-unes de ces premières mondiales.
1 – LE PREMIER SUV PREMIUMLancé en 1998, le Lexus RX 300 est le tout premier SUV premium au monde. Il marque la naissance d’un nouveau segment de marché, aujourd’hui disputé par tous les grands constructeurs.
2 – PREMIÈRE VOITURE PREMIUM HYBRIDEEn 2005, le Lexus RX 400h devient la première voiture Hybride premium au monde équipée d’une motorisation révolutionnaire qui combine un V6 essence 3,3 litres à un moteur électrique puissant. Ensemble, ils développent 273 ch. et assurent une conduite souple, agréable et silencieuse, idéale pour un véhicule haut de gamme.
3 – MOTORISATION V8 HYBRIDla Lexus LS 600h a été la première voiture équipée d’un moteur V8 Hybride lors de sa sortie en 2007, offrant des performances capables de rivaliser avec un V12 classique.
4 – VOLANT RÉGLABLE AVEC AIRBAG INTÉGRÉLa Lexus LS 400 de 1989 a été la première voiture à recevoir un volant doté d’un airbag (SRS) et de nombreuses possibilités de réglage en hauteur et profondeur.
5 – SYSTÈME DE CONTRÔLE THERMIQUE LEXUS CLIMATE CONCIERGELe Lexus Climate Concierge est une climatisation multizone contrôlant les systèmes de chauffage et de rafraîchissement de la cabine, des sièges et du volant pour un confort thermique optimal de tous les passagers en toutes circonstances.
6 – SYSTEME DE NAVIGATION PAR SATELLITE DE SÉRIELa version européenne de la LS 400 1998 a été la première voiture au monde à être équipée en série d’un système de navigation par satellite.
7 – DIFFÉRENTIEL À VECTEUR DE COUPLE POUR LE RC FLe RC F a été la première voiture de sport à moteur avant et propulsion arrière avec différentiel à vecteur de couple. Le système utilise un embrayage multidisque pour répartir le couple entre les roues arrière.
8 – TECHNOLOGIE AUDIO CLARIFITMLes derniers systèmes audio premium Mark Levinson conçus spécialement pour les modèles Lexus utilisent la technologie ClariFiTM, une première mondiale, qui analyse et améliore la qualité de toutes les sources numériques de musique compressée.
9 – LE PREMIER VEHICULE HYBRIDE DE LUXE À PROPULSION ARRIÈRELexus a mis au point la première voiture Hybride de luxe de grande série haute performance à propulsion : la GS 450h de 2007.
10 – TRANSMISSION AUTOMATIQUE HUIT RAPPORTSLa Lexus LS 460 a inauguré la première transmission automatique huit rapports au monde en 2006. Cette transmission a ensuite été adaptée à d’autres modèles Lexus à roues arrière motrices.
11 – UNE USINE DÉDIÉE À LA PRODUCTION DES MOTEURSL’usine Lexus de Kokura au Japon est la première au monde à être dédiée à la production de motorisations hybrides. La chaîne d’assemblage dispose d’un système à pression positive pour éviter la contamination des composants hybrides par des particules présentes dans l’air.
12 – LE DOUBLE AIRBAG FRONTAL PASSAGEREn 2005, la Lexus IS deuxième génération est la première voiture équipée d’un double airbag frontal passager, conçu pour garantir une plus grande protection du cou et des épaules du passager avant en cas d’accident.
13 – RECYLCLAGE EFFICACE DES BATTERIES HYBRIDEPionnier du recyclage des batteries Nickel Métal-hydrure des véhicules Hybrides, Lexus a été le premier constructeur à adopter un système de récupération du néodyme et du dysprosium, des métaux rares utilisés dans la fabrication des aimants pour moteurs de véhicules Hybrides. Une filière inédite a également été créée pour recycler les déchets en carbure cémenté de tungstène, utilisés ensuite dans la fabrication d’outils en carbure extrêmement résistants.
14 – PLAQUE D’ATTÉNUATION DE BRUIT DU MOTEUR HYBRIDESur la CT 200h, le conduit d’admission du système Lexus Hybrid Drive est réalisé dans un matériau poreux spécial pour offrir la première plaque anti vibration au monde au bénéfice d’un fonctionnement plus silencieux mais agrémenté d’une flatteuse sonorité du moteur à l’admission.
15- VOLANT EN BAMBOULa Lexus GS a été la première voiture configurable avec un volant en bambou d’origine durable.
16 – COMMANDE JOYSTICK POUR LE SYSTEME MULTIMEDIALa « Remote Touch Interface » de Lexus a été la première commande utilisant un mécanisme de joystick pour piloter le système multimédia du véhicule en fonctionnant comme une souris d’ordinateur.
17 – PRIX « QUIET MARK » DÉCERNÉ À LA LEXUS CT 200HLa CT 200h a été la première voiture à recevoir le prestigieux trophée « Quiet Mark » décerné par la Noise Abatement Society (association de lutte contre le bruit) pour récompenser sa contribution à un meilleur environnement sonore.
18 – PARE-BRISE À FAIBLE NIVEAU DE RÉFLEXIONLe Lexus LX 430 troisième génération est équipé d’un pare-brise dont le verre a été recouvert d’un revêtement spécial qui permet de réduire les reflets du soleil. Un atout pour les voitures équipées d’une planche de bord de couleur claire.
19 – SOUDURE LASERLa soudure laser (Laser Screw Welding) est une technologie qui utilise des faisceaux laser extrêmement précis pour réaliser les soudures par points autour des joints de panneaux et qui garantit une précision et une rigidité de carrosserie maximales. Elle a été utilisée pour la première fois sur la quatrième génération de la limousine LS en 2007.
20 – INTÉGRATION DES COMPOSANTS DU MOTEURLe moteur 2,0 litres 4 cylindres du Lexus NX est le premier à associer un turbocompresseur à double volute et un collecteur d’échappement quatre-en-deux intégré à la culasse à refroidissement par eau.
21 – ENQUÊTE DE SATISFACTION CLIENTLexus attache une importance toute particulière à la qualité de l’expérience client. Dans les faits, cela se traduit par des résultats remarquables dans les enquêtes de satisfaction client. À titre d’exemple, au Royaume-Uni en 2014, le constructeur est devenu la première marque automobile en tête de l’enquête What Car ? de J.D. Power pour la douzième année consécutive. En 2019, Lexus est arrivé en haut du classement du J.D. Power U.S. Vehicle Dependability StudySM (enquête de fiabilité) pour la huitième année consécutive.
22 – JANTES AÉROVENTILÉESLe pack aérodynamique sophistiqué conçu pour le SUV compact Lexus UX inclut les premières jantes aéroventilées au monde. Elles intègrent des lames sur les branches pour réguler l’écoulement de l’air et augmenter l’appui au bénéfice de la stabilité du freinage, du refroidissement des freins et de la réduction des turbulences latérales.
23 – DIRECTION ASSISTÉE ACTIVELa nouvelle Lexus LS 500h est équipée d’un inédit système de direction assistée active capable de détecter l’imminence d’une collision. En plus d’alerter le conducteur et d’enclencher le freinage, le système permet également d’aider à contourner une voiture ou un piéton, et ainsi d’éviter l’accident.
24 – RÉTROVISEURS EXTÉRIEURS DIGITAUXLa nouvelle berline Lexus ES a été la première voiture de série à recevoir des rétroviseurs extérieurs digitaux. Sur le marché japonais, les modèles sont équipés de petites caméras montées sur les portes avant et qui retransmettent l’image en temps réel sur l’écran 5’’ situé à la base de chaque montant de pare-brise. Les caméras sont conçues pour un fonctionnement en continu par tous les temps et la qualité des images est automatiquement améliorée quand un clignotant est actionné.
25 – PREMIER FILM PUBLICITAIRE SCÉNARISÉ PAR INTELLIGENCE ARTIFICIELLEEn 2018, Lexus a commandé le premier film publicitaire scénarisé par intelligence artificielle. « Driven by Intuition » réalisé par le cinéaste oscarisé Kevin MacDonald a été créé pour la campagne de lancement de la nouvelle berline ES en Europe.
26 – UN FILM DOCUMENTAIRE DE 60 000 HEURES« Takumi – A 60,000-hour story on the survival of human craft » est un documentaire sur l’histoire et le dévouement exceptionnel des maîtres-artisans Takumi au Japon. Le réalisateur, Clay Jeter, a réalisé un montage spécial du film, correspondant à la durée nécessaire au Takumi pour apprendre son art et devenir un maître.
27 – L’HOVERBOARD LEXUSEn 2015, Lexus a créé le premier hoverboard sans roue propulsé sur une piste aimantée par des supraconducteurs refroidis à l’azote. Cette remarquable prouesse d’innovations et ingéniosité technique a été réalisée à l’occasion de la campagne publicitaire « L’excellence en mouvement » de Lexus. Les démos se sont déroulées à Barcelone avec le skateur Ross McGouran.
28 – UN MOTEUR A L’EFFICACITÉ THERMIQUE LA PLUS ÉLEVÉE AU MONDELe moteur essence 2,5 litres du nouveau système Hybride auto-rechargeable de la nouvelle Lexus ES 300h offre une efficacité thermique supérieure à celle de tout autre moteur de sa catégorie. Avec un rendement de 41 % pour une puissance spécifique de 52 kW/litre, il est capable de maximiser le potentiel d’énergie de chaque goutte de carburant.
29 – FEUX DE ROUTE ADAPTATIFS BLADESCANTMLe nouveau RX 2020 reçoit les premiers feux de route adaptatifs BladeScan au monde, une technologie qui utilise un miroir en rotation en forme de lame qui permet d’obtenir une illumination plus précise et plus large que celle des phares LED.
30 – 1,6 MILLION DE VEHICULES HYBRIDES PREMIUM VENDUSLexus a été le premier constructeur à atteindre la barre du million de véhicules Hybrides premium vendus en avril 2016. Aujourd’hui, les ventes mondiales s’élèvent à plus de 1,6 million.