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jeudi, octobre 30, 2025
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    Stellantis s’allie à NVIDIA, Uber et Foxconn pour les robotaxis de niveau 4

    Stellantis annonce une collaboration majeure avec NVIDIA, Uber Technologies et Foxconn pour développer et déployer des véhicules autonomes de niveau 4 (sans conducteur) destinés aux services de robotaxis.

    Cette alliance s’appuie sur les plateformes AV-Ready de Stellantis, le logiciel DRIVE AV de NVIDIA, l’intégration hardware de Foxconn et l’expertise opérationnelle d’Uber. Objectif : 5 000 unités initiales aux USA dès 2028, pour une expansion mondiale. Une step forward après l’accord récent avec Pony.ai en Europe, positionnant Stellantis en pionnier de la mobilité autonome.

    Une solution globale pour la mobilité autonome

    Cette entente fusionne les forces : Stellantis apporte son engineering et production (LCV et STLA Small), NVIDIA son DRIVE AV (L4 Parking/Driving sur AGX Hyperion 10, DriveOS sécurisé), Foxconn hardware/systèmes, Uber exploitation VTC. « Une solution scalable pour robotaxis safe, efficient et abordable », déclare Antonio Filosa, CEO Stellantis. Uber déploiera 5 000 unités en villes sélectionnées, débutant USA, pour enrichir sa flotte (1,5 milliard courses 2024, Uber). Production 2028, tests pilotes dès 2026.

    Les plateformes AV-Ready intègrent redondances, capteurs avancés et computing haute performance, pour niveau 4 (autonomie limitée géographiquement, sans pilote). Stellantis vise une expansion écosystème L4 mondial, complétant Pony.ai pour l’Europe (tests 2026). « Une nouvelle catégorie de flottes robotaxi », s’enthousiasme Jensen Huang, CEO NVIDIA.

    Rôles et ambitions des partenaires

    Stellantis conçoit/développe AV-Ready (K0 LCV, STLA Small), intégrant NVIDIA DRIVE AV pour L4. NVIDIA fournit AV software et Hyperion 10 (AI computing). Foxconn gère hardware/intégration. Uber opère les services, intégrant les véhicules Stellantis-NVIDIA. Protocole d’accord non-binding cadre tech, licensing, production. « Une priority stratégique », dit Young Liu, Chairman Foxconn. Dara Khosrowshahi, CEO Uber : « NVIDIA propulse l’IA ; avec Stellantis, nous scalons L4 pour des millions de rides. »

    Stellantis, 4e mondial (6 M unités 2024, ACEA), vise robotaxis comme pivot de Dare Forward 2030 (50 % BEV). Uber (1,1 B rides 2024) cherche diversification post-Waymo. NVIDIA domine AV (DRIVE pour Mercedes, Lucid). Foxconn (iPhone) pivote EV (Foxtron). Ensemble, ils challengent Cruise (GM) ou Waymo (Alphabet).

    Contexte : Robotaxis, un marché explosif

    Le marché robotaxi pèse 10 milliards $ en 2025, 100 milliards d’ici 2030 (MarketsandMarkets). Niveau 4 : autonomie géolocalisée sans pilote. Stellantis, avec 20 % des VUL EU (ACEA), cible LCV pour fleets. Pony.ai (Europe tests) et cette alliance (USA/global) forment un duo complémentaire. Expansion : 5 000 unités Uber 2028, scaling mondial.

    Citations : Vision partagée

    Filosa : « Les robotaxis démocratisent la transport durable. Avec NVIDIA, Foxconn et Uber, nous créons une solution évolutive pour une mobilité intelligente. »
    Huang : « L’AV L4 est un leap en IA. Stellantis + Foxconn + Uber = robotaxis pour tous. »
    Khosrowshahi : « NVIDIA est le pilier IA ; Stellantis apporte scale. Une network L4-ready. »
    Liu : « L’autonomie est prioritaire ; nos partenariats accélèrent L4, avec HPC et sensors. »

    Stellantis voit loin

    Stellantis fusionne ingénierie, AI, hardware et VTC pour robotaxis L4. AV-Ready, DRIVE AV, Foxconn/Uber : une alliance pour 5 000 unités 2028. Après Pony.ai Europe, c’est un global play. Dans un marché à 100 milliards d’ici 2030, Stellantis, 4e mondial, positionne ses 14 marques en leader autonomie. Une revolution qui roule sans conducteur – et qui s’emballe.

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    Faris Bouchaala
    Faris Bouchaala
    Journaliste Automobile - Rédacteur en Chef Adjoint
    Grand passionné d’automobile depuis mon enfance, mon objectif au quotidien était de trouver le moyen d'arracher le volant à mon père. Très peu de gens ont la possibilité de transformer leur passion en une carrière, et il se trouve que je suis l'un de ces quelques privilégiés. J’ai rejoint la presse spécialisée en 2010, après un parcours totalement loin du domaine, car au final c’est la passion qui l’emporte.

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